Nos dirigeants du groupe et de BPCE APS ne nous ont toujours pas contactés ce 30 juin 2022 malgré nos demandes. Nos tentatives de dialogue sont restées lettres mortes ! Une preuve de plus du mépris que nous subissons !

Suite à la grève du 31 mai 2022, le média Mediapart a été plus rapide que nos dirigeants pour nous contacter afin de nous permettre d’expliquer publiquement notre position sur la situation que nous vivons et surtout sur l’absence total de réaction de nos dirigeants du groupe et de BPCE APS.

Cette période d’inflation croissante, qui nous touche tous et impacte fortement notre quotidien, ne sensibilise donc pas nos dirigeants ! En effet, ce ne sont pas eux qui rencontrent des difficultés pour boucler les fins de mois, qui ne sont pas à découvert le 10 du mois ( chaque mois ! )  ou qui peuvent rester sans augmentation individuelle pendant plus de 10 ans comme certains salariés de BPCE APS !

Le ras-le-bol est général dans le secteur des sociétés d’assurances. De nombreuses grèves pour les salaires et les conditions de travail ont lieu depuis le début de l’année 2022.

Le sujet des salaires dans notre branche assurances est également abordé dans cet article puisque des représentants syndicaux fédéraux (CGT, FO, CFDT) ont également fait état de leur était de leur position au niveau de la branche assurance sur ce sujet.

Extrait de l’article de Mediapart ci dessous ( article disponible en entier ici => Article mediapart )

« Le pire dialogue de sourds de l’histoire »

…Chez BPCE APS, les salarié·es ont même dû se contenter d’une hausse collective de 0,8 %. Et la direction « reste muette » aux demandes de négociations, selon la CGT. « Cette revalorisation date du début d’année, quand nous étions encore chez Natixis, souligne Rachid Kamboua, délégué syndical CGT. En mars 2022, nous avons changé de périmètre et été transférés dans la communauté BPCE. Le groupe refuse donc de négocier, estimant que le sujet a déjà été traité quand nous étions intégrés à Natixis ! »

Là encore, les résultats du groupe BPCE sont pourtant exceptionnels. Un bénéfice net de 4 milliards d’euros en 2021, plus du double de l’année précédente, et en hausse de 32 % par rapport à 2019.

Dénonçant « le pire dialogue de sourds de l’histoire », la CGT a appelé à la grève le 31 mai 2022 sur les quatre sites français de BPCE APS. Et continue depuis d’interpeller la direction, en vain. « La phrase magique est de répondre : “Ce n’est pas nous, c’est le groupe qui bloque pour les salaires”, soupire Rachid Kamboua. Et quand on se tourne vers le groupe, ils nous disent de voir ça avec le local. Ils se renvoient la balle, comme au ping-pong… Et nous, les petites filiales, on garde les salaires les plus bas du groupe. »…