NAO NATIXIS INTEGREE – DECLARATION INTERSYNDICALE

NEGOCIATIONS COLLECTIVES SALARIALES POUR 2022 CHEZ NATIXIS INTEGREE

Face aux demandes exprimées unanimement par les Organisations Syndicales, la seule réponse de la Direction de Natixis Intégrée a été de passer d’une augmentation de 0,5% pour les salaires inférieurs à 50k€ à 0,8% pour les salaires inférieurs à 60 k€.

Soit une augmentation de 12€ nets mensuels pour les plus bas salaires et 31€ pour un salaire de 60k€ !

Ces propositions indigentes ne prennent en compte ni l’inflation générant une perte du pouvoir d’achat de 6% sur 2021-2022, ni les excellents résultats de Natixis, ni une juste répartition des économies réalisées (flex office, TAD, télétravail, subvention restauration…).

La Direction, pour justifier cette hausse ridicule, indique que l’intéressement et la participation seront fortement en hausse. Ce ne sont pourtant pas des éléments de salaire, mais des outils d’épargne. D’ailleurs, ces montants ne sont pas pérennes contrairement à une augmentation de salaire et ils sont déjà au plafond dans certaines entités.

La volonté de la Direction reste donc de privilégier les augmentations individuelles (y compris les rémunérations variables) plutôt que les augmentations collectives des salaires fixes, accroissant inexorablement les inégalités salariales. Or, les augmentations individuelles ne concernent qu’environ un tiers des salariés !!! La grande majorité des salariés verra donc son pouvoir d’achat raboté de 6%.
La Direction confirme que les salariés n’ayant pas eu d’augmentation depuis plus de 3 ans ont bien fait l’objet d’une revue de leur situation qui conclut qu’ils ne méritaient rien !!!

Pour toutes ces raisons, l’Intersyndicale maintient ses demandes pour une répartition équitable de la richesse créée :

• Salaire minimum de 25k€ pour tous les salariés de Natixis Intégrée.
• Augmentation salariale de 2000 € pour tous.
• Prime PEPA (dite prime Macron) pour les salaires inférieurs à 57k€.

Enfin l’intersyndicale demande que dans le cadre de la renégociation de l’accord télétravail, la Direction s’engage dès à présent à réévaluer la trop faible compensation (20€ nets) aux différents frais supportés par les salariés et principalement le poste « repas ».

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